vendredi 31 août 2012

J. a marché sur la Lune.

Après mes walk-cycles de face et de dos en deux frames, je suis passé à quatre pour ceux de profils. Il en manque encore deux ou quatre autres pour avoir un mouvement moins saccadé, mais tant pis pour l'instant. On verra ça plus tard.
Non J. ! Ne vous rentrez pas dedans !


Sinon, en hommage à Neil Armstrong (a moins que ce ne soit à lui ?):

Yeh J. ! Trop classe mec !

samedi 25 août 2012

Profilage de J.

La personnalité de J. est bien particulière. Mais le profilage dont il est question ici ne cherche pas à la définir, mais juste à dessiner le personnage de profil. Vous vous en souvenez, je suis nul en dessin. J'ai malgré tout dessiné J. de face et de dos. Il se trouve que dessiner un profil, ça va. Mais dessiner un profil d'un personnage déjà dessiné de face et faire en sorte que ce soit ressemblant, c'est méga galère. Pour me compliquer un peu la tâche, j'ai voulu faire une vue de trois-quart, plus esthétique (sic). Vous vous en doutez, mon taux d'échec fut donc particulièrement élevé.
Des J. à ne plus savoir qu'en faire !
Finalement, celui de droite était pas si mal que ça. Une fois pixellisé :
J. de trois-quart. Admirez le subtil redressement des jambes par rapport au crayonné d'origine.

Et pour finir, en couleur :

J. de trois-quart, enfin !
Maintenant, je m'attaque à son autre profil, et je vais essayer d'animer tout ça.

samedi 18 août 2012

J. s'en va, mais moi je suis revenu (de vacances).

J., s'en allant vaillamment vers l'infini et l'au delà.

J’entends déjà les plus râleurs d'entre vous râler : "C'est un scandale, ton J. de dos ressemble furieusement à ton J. de face, mais vu de dos !"
Permettez moi de leur répondre que c'est précisément l'effet recherché.

Sinon, me voici donc de retour de vacances en pleine canicule. Programme de la rentrée, dessiner de profil George, Harris  et J., sans oublier Montmorency.

mercredi 8 août 2012

De la traduction.

NATD sera disponible en Anglais et en Français. Je compte rester le plus fidèle possible au livre original. Pour la version anglaise, je recopierais donc le texte original pour un certain nombre de dialogues et descriptions. Pour la version Française, il faudra traduire. Plusieurs solutions s'offrent à moi : dois-je traduire moi même les passages concernés (plus de travail, qualité surement moins grande vu mes talents de traducteurs) ou reprendre une traduction de livre préexistante (mais alors, qu'en est-il des droits du traducteur, qui eux ne sont peut-être pas encore tombé dans le domaine publique) ?
Outre cette épineux choix, j'ai trouvé au moins trois traductions françaises de Trois hommes dans un bateau. Laquelle choisir ?

Pour vous donner un exemple, et surtout pour bien vous spoiler chacun des éléments qui seront dans le premier chapitre jouable (le dix),  voilà un petit extrait en Anglais (directement écrit par Jerome K. Jerome, donc).

It took us half an hour’s hard labour, after that, before it was properly
up, and then we cleared the decks, and got out supper. We put the kettle
on to boil, up in the nose of the boat, and went down to the stern and
pretended to take no notice of it, but set to work to get the other
things out.
That is the only way to get a kettle to boil up the river. If it sees
that you are waiting for it and are anxious, it will never even sing.
You have to go away and begin your meal, as if you were not going to have
any tea at all. You must not even look round at it. Then you will soon
hear it sputtering away, mad to be made into tea.
It is a good plan, too, if you are in a great hurry, to talk very loudly
to each other about how you don’t need any tea, and are not going to have
any. You get near the kettle, so that it can overhear you, and then you
shout out, “I don’t want any tea; do you, George?” to which George shouts
back, “Oh, no, I don’t like tea; we’ll have lemonade instead—tea’s so
indigestible.” Upon which the kettle boils over, and puts the stove out.
We adopted this harmless bit of trickery, and the result was that, by the
time everything else was ready, the tea was waiting. Then we lit the
lantern, and squatted down to supper.
Three Men in a boat, Jerome K. Jerome, chapitre X.

Voici la traduction proposé sur le site ebooksgratuit.com, dont le traducteur n'est malheureusement pas précisé (EDIT : il semble que ce soit celle de Déodat Serval, aussi disponible sur wikisource).

Tendre la bâche exigea une autre demi-heure de travail acharné, puis nous nettoyâmes le plancher et passâmes au souper.
La bouilloire mise à chauffer à l’avant du canot, nous nous retirâmes à l’arrière, feignant de l’ignorer, pour nous occuper de sortir le reste du matériel.
C’est, sur la Tamise, la seule méthode afin qu’une bouilloire consente à bouillir. Si elle voit que vous l’attendez avec impatience, elle ne sifflera ni ne chantera. Il vous faut vous éloigner et commencer votre repas comme si vous ne vous souciiez pas le moins du monde de prendre le thé. Il est même vivement recommandé, dans ces cas-là, d’éviter de la regarder.
Alors, vous entendrez bientôt bouillonner, tout excitée à l’idée de se transformer en thé.
Une autre ruse consiste, si vous êtes pressé, à affirmer bien haut que vous n’avez décidément aucune envie de boire le thé aujourd’hui, et que vous n’en ferez pas. Pour plus de sûreté, afin d’être bien sûr qu’elle vous entende, n’hésitez pas à vous approcher au plus près de la bouilloire et à crier : « Moi, je ne veux pas de thé, et toi, George ? – Oh ! moi non plus, j’ai horreur de ça, prenons plutôt de la limonade : le thé est si indigeste ! » Sur ces derniers mots, l’eau bouillante débordera et éteindra votre réchaud.
Nous adoptâmes cette innocente supercherie, et le repas n’était pas encore servi que le thé attendait. La lanterne allumée, nous entreprîmes de nous restaurer.

La traduction de la vieille édition Hachette par Maurice Beerblock :
Il fallut encore une demi-heure de travaux forcés pour monter convenablement la tente. Puis nous débarrassâmes le pont et l'on prépara le souper. On mit la bouillotte à bouillir à l'avant et on gagna l'arrière, faisant exprès de ne pas s'occuper d'elle, d'être absorbé par autre chose.
Car c'est là le moyen, le seul moyen de décider une bouillotte à bouillir, lorsque l'on est sur la rivière. Si elle voit que vous attendez après elle, que vous êtes impatient de voir sortir la vapeur, elle ne se donnera même pas la peine de chanter. Il faut vous éloigner, commencer à manger, par exemple, faire comme si vous n'aviez pas du tout l'intention de boire. Même pas la regarder, ni se tourner de son côté. Alors, mais alors seulement, vous l'entendrez bientôt chantonner, bredouiller, crachoter, devenir impatiente d'être changée en thé.
Il n'est pas mauvais non plus, si vous êtes très, très pressé, de vous dire tout haut l'un à l'autre que vous n'avez aucun besoin de boire, que vous ne prendrez pas de thé ce jour-là. Placez-vous assez près de la bouillotte pour qu'elle vous entende, et puis criez bien haut :
"Je ne veux pas de thé ! Et toi, George ? "
A quoi George répondra, criant très fort, lui aussi :
"Moi non plus. Je n'aime pas ça ! Buvons plutôt la limonade. Le thé est indigeste ! "
Aussitôt la bouillotte bout à déborder. Même, elle éteint parfois le feu. Nous pratiquâmes donc cette inoffensive supercherie. Le résultat, c'est que, lorsque tout le reste fut prêt, le thé, déjà, nous attendait. Nous allumâmes la lanterne, et on s'accroupit pour souper.
 Trois Hommes dans un bateau, Jerome K. Jerome, chapitre X, traduction Maurice Beerblock.

Pour finir, voici la traduction de la collection B.I.B.L.I.O.T.H.E.Q.U.E. DE L'AVENTURE, édition FABBRI, traduit par le brillant mais énigmatique DR (énigmatique parce qu'on ne sait pas qui désigne ces initiales).
Il nous fallut une demi-heure de travail acharné, ensuite, pour mettre le tout en ordre. Après quoi on passa au souper. La bouilloire mise à chauffer à l'avant du canot, nous nous retirâmes à l'arrière et fîmes semblant de ne pas la regarder, et de nous occuper à sortir les autres accessoires.
Tel est le seul moyen, sur la Tamise, d'obtenir qu'une bouilloire bouille. Si elle voit que vous attendez avec impatience, elle ne chantera même pas. Il vous faut vous éloigner et entamer votre repas, comme si vous ne deviez pas prendre la thé. Ne lui jetez même pas un coup d’œil à la dérobée. Alors vous l'entendez bientôt cracher et déborder, folle d'envie de devenir thé.
La méthode est également bonne, si vous êtes très pressé, de vous dire les uns aux autres avec affectation que vous n'avez pas envie de thé, et que vous n'en ferez pas. Vous vous rapprochez de la bouilloire, afin qu'elle puisse vous entendre et vous lancez très haut : " Pas de thé pour moi ; et vous George ? " A quoi George répond, de même : " Oh ! non, je n'aime pas le thé. Prenons plutôt de la limonade... le thé est trop indigeste. " A la minute, la bouilloire déborde, éteignant le réchaud.
Grâce à cette innocente supercherie, la table était à peine dressée que le thé attendait. La lanterne fut allumée, et on s'assit, jambes croisées pour souper.
Trois Hommes dans un bateau, Jerome K. Jerome, chapitre X, traduction DR.

Notez la brillante traduction de "mad to be made into tea"  de DR, surtout quand on la compare aux autres. Vous l'aurez compris, la troisième traduction a clairement ma préférence. A mon avis elle n'est pas libre de droit. Dans l'idéal, il faudrait que je contacte les édition Fabbri pour savoir qui possède les droits de la traduction (et qui est DR). Une recherche google sur ces éditions n'est malheureusement pas très fructueuse.

Ebooksgratuits.com, Bibliothèque de l'Aventure ou Hachette ? Qui propose la meilleur traduction ?

mercredi 1 août 2012

De ma productivité augustine.

En raison de mes vacances prochaines et de l'achat récent d'une 3DS XL + Zelda OOT, ma productivité risque de baisser pour les 3 prochaines semaines.
Euh, dois-je vraiment légender cette image ?
Pour meubler, une citation célèbre de trois hommes dans un bateau qui me définit assez bien :
Il me semble toujours que je fais plus de travail que je ne devrais. Non pas que je renâcle au travail, notez-le bien ; j'aime le travail, il m'enchante. Je resterais des heures à le contempler. J'adore l'avoir auprès de moi. La perspective d'en être séparé me brise le cœur.
 On ne peut me donner trop de travail ; accumuler le travail est devenu chez moi une passion ; mon bureau en est rempli, à tel point qu'il n'y a plus de place pour d'avantage. Il me faudra bientôt faire ajouter une annexe.
Et je prends soin de mon travail, aussi. Je crois bien qu'une partie de celui que j'ai à présent chez moi est en ma possession depuis des années, et il n'y a pas dessus la moindre trace de doigt. Je suis fier de mon travail ; je le descends de temps en temps pour l'épousseter. Personne que moi ne tient son travail en meilleur état de conservation.
Mais j'ai beau aspirer au travail, la justice m'est également chère. Je ne veux pas plus que ma part.
Malheureusement, on me le donne sans que je l'aie demandé ; du moins je me le figure, et cela m'ennuie.
George affirme que je n'ai aucun besoin de me tracasser à ce sujet. Il croit que c'est uniquement ma nature scrupuleuse qui me fait craindre d'en avoir plus que mon dû, et qu'en réalité je n'ai pas la moitié de ce que je devrais. Mais je suppose qu'il le dit pour me consoler.
Jerome K. Jerome, Trois Hommes dans un bateau, chapitre XV, traduction DR.